Bruno Bosilo vit en Belgique, à Wiers, près de Tournai. Il a suivi des cours en arts appliqués à Saint-Luc (Mons) et aux ETH à Saint-Ghislain, c’est sur le tas qu’il estime avoir presque tout appris : «Je ne savais pas me servir d’un ordinateur ni d’un appareil photo avant de me lancer dans le graphisme, la direction artistique et le photoreportage». Il se lance comme indépendant peu de temps après sa sortie de l’école en 1990 et crée sept ans plus tard sa société B2 Studio (reportages, communication et édition).
Bruno est un touche-à -tout autodidacte : «Je me suis toujours rapproché de gens qui exerçaient les métiers qui me faisaient rêver. Je suis une éponge, j’observe beaucoup». Créer l’image, en utilisant divers procédés est sa motivation première, tout en privilégiant l’émotion, et l’humain… Cela lui permet de voyager, de rencontrer du monde, et de vivre des moments forts.
Bruno, qui s’exprime dans différents genres, ne veut pas être catalogué dans un style d’image précis : «Tout les sujets m’intéressent, je suis curieux mais jamais voyeuriste, la photographie m’ouvre des portes». Dans le travail, au plus les conditions de prise de vues sont difficiles, au plus elles l’intéressent : «être réactif et créatif, anticiper l’action, être au bon endroit au bon moment, le plus discret possible, devenir invisible et se fondre dans le décor». Il apprécie les prises de vues dans le style des reportages «Streptease» sans jamais intervenir car «c’est là que l’on capte les émotions les plus vraies». Il crée rarement des mises en scène, sauf si elle sont nécessaires au sujet traité.
Il profite de sa longue expérience de la publicité en tant que directeur artistique pour travailler une image dynamique. Il n’enjolive pas les choses et essaie de ne jamais placer les gens dans le cadre. «Je laisse faire l’action pour garder un maximum d’authenticité à l’image, j’exploite rarement les photos posées, je travaille en lumière ambiante et rarement avec flash».
Ses parfaites connaissances de l’industrie graphique depuis de nombreuses années lui permettent d’exécuter un travail directement exploitable dans tous les domaines de la communication, de la presse ou de l’édition. Il exerce plusieurs métiers complémentaires pour plus de liberté artistique : créatif designer, photographe, réalisateur vidéo (prises de vues et montage).